Le tableau de Jean-Léon Gérôme Le Charmeur de serpents présente une perspective impérialiste austère de « l'Est ». Sur fond de carreaux islamiques au design complexe qui confèrent au tableau des reflets bleus et argentés, on peut voir un groupe d'hommes observant un charmeur de serpent nu orné d'un grand python. J'ai choisi ce tableau comme référence pour son lien personnel avec moi. En tant qu'homme arabe et travailleur du sexe, je fais souvent l'expérience de la sexualisation de mon appartenance ethnique dans l'industrie dans laquelle je travaille. J'ai choisi de m'incorporer dans la peinture. Au lieu d'avoir des hommes assis par terre observant « la performance », mon objectif est de désigner le rôle de l'observateur au spectateur de l'œuvre d'art.
